Le but de cette étude rétrospective est de mettre en évidence les facteurs prédictifs associés aux différents types de réponses virologique et immunologique à propos d'une cohorte de 136 patients. Ces patients (70% d'hommes) surtout contaminés par voie sexuelle et toxicomanie, ont une séropositivité connue depuis 30 mois en moyenne, une activation virale et une immunodépression importante. Un quart était naïf de tout traitement antirétroviral. Trois IP ont été prescrites entre Janvier 1996 et Septembre 1997: le Ritonavir, le Saquinavir et l'Indinavir. Trois types de ... Lire la suite
Le but de cette étude rétrospective est de mettre en évidence les facteurs prédictifs associés aux différents types de réponses virologique et immunologique à propos d'une cohorte de 136 patients. Ces patients (70% d'hommes) surtout contaminés par voie sexuelle et toxicomanie, ont une séropositivité connue depuis 30 mois en moyenne, une activation virale et une immunodépression importante. Un quart était naïf de tout traitement antirétroviral. Trois IP ont été prescrites entre Janvier 1996 et Septembre 1997: le Ritonavir, le Saquinavir et l'Indinavir. Trois types de réponses ont été identifiées: virologique, immunologique et viro immunologique concordante. Dans notre étude nous n'avons pu isoler de facteur prédictif de la réponse virologique; le trimestre de l'introduction de l'IP et les modifications des IRT à Jo sont associés à la réponse immunologique. Dans notre expérience quotidienne le taux de succès de ces traitements est nettement inférieur à celui rapporté dans les essais thérapeutiques. Ceci est probablement à rapporter aux difficultés de tolérance et d'observance survenus pendant la période l'étude.
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