2011, la certification ISO 9000 connaît toujours une forte croissance. Celle-ci apparaît paradoxale au regard de la libéralisation des échanges et de l'évolution des modes d'organisation des entreprises. Elle pose notamment la question des effets organisationnels de la certification d'entreprise. Les travaux contradictoires disponibles sur le sujet suggèrent d'aborder cette question sous l'angle de la marge de manoeuvre dont disposeraient les organisations dans le cadre de leur démarche de certification. Cette marge de manoeuvre est apparue comme le fruit des processus d'interprétation, permis par l'ambigüité ... Lire la suite
2011, la certification ISO 9000 connaît toujours une forte croissance. Celle-ci apparaît paradoxale au regard de la libéralisation des échanges et de l'évolution des modes d'organisation des entreprises. Elle pose notamment la question des effets organisationnels de la certification d'entreprise. Les travaux contradictoires disponibles sur le sujet suggèrent d'aborder cette question sous l'angle de la marge de manoeuvre dont disposeraient les organisations dans le cadre de leur démarche de certification. Cette marge de manoeuvre est apparue comme le fruit des processus d'interprétation, permis par l'ambigüité de la norme, et propres à chaque organisation au sein desquels ils sont à l'oeuvre. Ainsi, même si dans l'entreprise étudiée, la certification a provoqué une certaine rigidification des structures et du fonctionnement, la norme ne s'avère pas seule en cause. Les routines internes jouent également un rôle déterminant. Tous les espoirs sont donc permis pour les responsables qualité en charge de l'obtention et du maintien de la certification... si leur démarche intègre les risques d'une interprétation rigide du référentiel d'exigences.
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